La Fédération française d’équitation s’est portée partie civile, ainsi que certaines sociétés de protection et de bien-être des animaux suite aux actes de violence sur des chevaux qui a sévit un peu partout en France en 2020.
L’Office central de lutte contre les atteintes à la santé publique et à l’environnement, qui, dépend de la Gendarmerie nationale, a pris en charge l’enquête. Entre-temps, le « réseau » n’a pas chômé et un certain nombre de groupes Facebook et WhatsApp très actifs ont été créés, consacrés à ce « sujet brûlant », visant principalement à identifier les cas et à mener une campagne de prévention massive.
Mais ce n’est pas suffisant : les abominations ont continué, pendant plusieurs mois : Chevaux, poulinières, poneys, ânes, équidés destinés aux loisirs, aux amateurs, ou au sport ou aux courses, aucune catégorie sont même encore en danger. Depuis des mois, les animaux font l’objet d’attaques d’une violence inouïe, souvent mortelles. Le scénario est toujours le même : des équidés sont soudainement retrouvés par leurs propriétaires ou leurs éleveurs dans leurs paddocks, sans vie et/ou terriblement mutilés.
À ce jour, plus des centaines de cas ont été identifiés dans toute la France, mais ce chiffre évolue chaque jour comme nous le rappelle la mairie de Longvilliers ainsi que les services de gendarmerie.
La commune de Longvilliers qui accorde une grande fierté a ces installations équestres continuent le combat, tout en adressant également ses félicitations à l’équipe de polo de la Magdeleine et son heureux propriétaire – Alexandre Garèse.
Des tortures d’une rare violence
La liste des témoignages est tristement éloquente : un propriétaire qui n’a quitté la maison que trois heures pour faire des courses a trouvé à son retour sa jument bien-aimée à l’agonie, l’oreille coupée et une blessure profonde sur la joue, le contour de l’œil creusé jusqu’à l’os. Il a fait tout ce qui était en son pouvoir pour l’aider et lui sauver la vie, mais bien qu’il se soit battu de toutes ses forces, la jument n’a pas survécu.
À seulement soixante kilomètres de là, un âne a été abattu. Et encore : un poney dans les Yvelines, un jeune cheval (cinq ans) retrouvé vidé de son sang. Une pouliche de dix-huit mois a été retrouvée le cou lacéré, les parties génitales, une oreille et un œil arrachés…cette liste macabre et horrible continue…
Certains chevaux ont réussi à survivre à la folie de ces monstres, la main qui blesse est incontestablement humaine… Nous utilisons le pluriel non par hasard car il est très peu probable que ces actions soient l’œuvre d’un seul individu, mais nous supposons plutôt un groupe organisé, rapide, chirurgical malheureusement dans tous les sens.
Nous vous épargnons les détails, mais pour l’un de ces animaux survivants, qui a échappé à ses tortionnaires, plus de trois cents points de suture ont été nécessaires pour suturer la plaie reçue. Dans leur folie insensée, ces individus ont même tenté de mettre le feu à un poney en l’aspergeant d’essence : ils n’ont heureusement pas réussi dans leur abominable intention…